Bienvenue sur mon blog culinaire autour de la cuisine japonaise. Avant de te parler des 30 articles de mon challenge culinaire pour t’initier à la cuisine japonaise, laisses moi me présenter…

Estelle Yee formatrice en cuisine japonaise

Bonjour, je m’appelle Estelle, je suis lilloise et je vis à Rennes.

Il y a 10 ans, je me suis lancée dans l’apprentissage de la langue japonaise. Je suis passée par la grande porte en rejoignant une université avec une licence de langue dédiée au japonais. Malgré les apparences, je ne l’ai pas rejoins pour les bonnes raisons.

Déjà, ça n’était pas mon premier choix. Avant cela, j’avais validé un diplôme et même arrêté une formation qui ne me plaisait pas. La licence de japonais est donc arrivée tardivement dans mon parcours scolaire et c’était un refuge pour une jeune fille qui ne voulait pas quitter la cour de récrée.

Quand je me suis inscrite à la fac, que j’ai rejoins les amphithéâtres et acheté mes manuels en japonais, j’ai pris conscience de la chance que j’avais de pouvoir (enfin) consacrer mon temps à quelque chose que j’aimais.

La mauvaise élève

Dans mon cas, probablement par insouciance, j’avais la croyance que, seule la langue japonaise me permettrait de me rapprocher de ce pays et de cette culture. Malheureusement, j’ai été une piètre élève. Mes notes ont été bonnes grâce à la passion, à mes efforts et ma discipline. Mais insuffisantes pour envisager une carrière intéressante. Pire! Je n’avais aucune proactivité ou quelconque ambition. J’avais jeté l’éponge avant même d’être entrée sur le marché du travail. J’étais résignée à rejoindre le monde des entreprises grâce à mon premier métier, l’assistanat, avant même d’être diplômée.

Coup du sort ou bonne étoile, j’ai décroché un job stable, un an après mon diplôme, dans une boite en pleine construction. L’occasion pour moi de faire ma place, de bâtir une carrière et de prendre en compétences. Le Japon a été relégué au rang de passion-jeunesse, mis au placard avec mes vieux jouets et livres d’enfance. Là j’entrais dans le monde des adultes et pour avancer, il n’y avait pas de place pour le reste.

Photo souvenir japon

Le monde des adultes blesse

Un jour, après plusieurs années de succès, dans une course vers des objectifs qui n’étaient pas les miens, m’est venue à l’esprit que ce que je faisais pour les autres, je pourrais peut être le faire pour moi. Plus je creusais et plus il était évident que le monde dans lequel j’évoluais n’était pas le miens. Que les projets que je construisais m’apportaient peu. Que les gens que je côtoyais, n’étaient pas mes semblables.

Il était de plus en plus évident, qu’on m’avait façonné à tirer le meilleur de moi-même au service des autres. J’étais aussi coupable que ceux qui en avaient profité, j’avais laissé faire et accepter que ce n’était pas à moi de décider.

La tout autre personne que j’étais devenue, m’avait aussi fait prendre conscience que je pouvais être qui je voulais.

Photo souvenir entreprise

Retour vers le passé

Il a fallu briser les croyances, s’affranchir des chaînes invisibles, être droite dans ses bottes, accepter la responsabilité de ses décisions… un travail de plusieurs années qui m’a permit de confirmer que depuis toujours, quelque chose n’allait pas. C’est en fouillant au plus profond de mon passé que je me suis souvenue du bien fou de cette période de fac et de ce voyage au bout du monde.
L’âge et le recul m’ont permit d’éviter les souvenirs fantasmés, pour ne garder que les raisons profondes:
j’adore apprendre. C’est d’ailleurs ce qui avait permit de poursuivre ma carrière si longtemps. Ma hiérarchie l’avait compris avant moi!

Quel dommage qu’on ne puisse pas passer sa vie à apprendre des choses, sans autres obligations…

Oranges dans chaque mains

Une fois qu’on sait, difficile de l’ignorer

Et s’il existait un moyen d’apprendre continuellement et de vivre du partage de ses connaissances?

Parce que, apprendre, ce n’est pas juste pour prendre des compétences. C’est aussi:

  • ouvrir son esprit,
  • renverser ses croyances,
  • développer sa vision,
  • connecter avec le monde,
  • rencontrer toute sorte de personnes,
  • s’émerveiller et se laisser surprendre,
  • se divertir (oui oui!).

Et une des leçons apprises de ces années d’entreprise était qu’on devait maximiser les performances de certains en les mettant là ou ils étaient les meilleurs. Parce que c’est bien connu, une personne passionnée par ce qu’elle fait, est motivée à partager, experte et stimulante, sans (ou presque) efforts. Et si j’avais réussi dans un monde ou mes passions n’étaient pas au centre de mes occupations, que se passerait-il le jour ou ce serait le cas?

Maintenant je sais qu’il existe bel et bien un moyen: Le blog

Gérer un blog, c’est finalement un peu comme mon métier d’assistante en entreprise. Il faut s’organiser, avoir un agenda et le suivre, produire des supports (comprends: articles, vidéos, documentations) et surtout centraliser l’information et la rendre digeste.

Exactement ce que je faisais dans ma précédente vie, à la différence que je peux choisir le flux d’information et la manière de le transmettre! Parce que ce qui importe, ce n’est pas tellement ce que j’ai compris mais ce que TU vas apprendre et comprendre. Sinon, quel intérêt de faire un blog. Autant rester au chaud, confortable, loin du regard des autres dans mon petit hameau de connaissances.

Ecriture des articles sur ordinateur

La cuisine japonaise comme moyen d’expression

Si mon expérience en licence de langue n’a pas été un échec, cela n’a pas été un succès non plus. Après 3 années intenses à écrire, lire, écouter et parfois parler, on développe forcément des compétences. Malheureusement, cela n’a jamais été instinctif pour moi d’apprendre une langue.

En revanche, je me suis mise naturellement à la cuisine au cours de ma vie.

Pendant mes études tout d’abord avec des pâtisseries et cupcakes en tout genre,
puis en 2015, j’ai arrêté la viande,
en 2017 j’ai entamé un rééquilibrage alimentaire
et en 2021 je me suis lancée dans l’apprentissage de la cuisine japonaise par moi-même.

L’avantage de la cuisine en général, c’est que c’est tangible: on voit, on touche, on goûte, on sent et on ressent (on peut même « entendre » maintenant grâce à l’ASMR). Les portes d’entrées sont variées ce qui démultiplient les possibilités. Il y en a pour tous les goûts.

Tout comme on ne peut survivre sans relations sociales, on ne peut survivre sans nourriture. C’est non seulement un élément essentiel à la vie mais aussi à la culture. Pour moi, la cuisine est comme un langage propre, qui se passe de mots et qui s’exprime avec le corps intérieur et extérieur.

C’est ainsi que je poursuis mon étude du Japon et de sa langue, en comprenant et goûtant les produits, en découvrant l’histoire et les traditions qui les entoure, en pratiquant cet art culinaire en perpétuel évolution.

Parfois je me dis que peut être que tout ce chemin parcouru a mis en place chacun de ces dominos pour m’amener là ou je suis aujourd’hui.

Soyons honnêtes

Je ne vais pas te mentir, le chemin que je suis en train d’emprunter, je le découvre en même temps que toi. Il est probable que je me trompe, que je me fasse mal comprendre, que je fasse quelques fautes d’orthographe, que je manque quelques rendez-vous. Parce que je ne suis pas parfaite, que la vie est pleine d’imprévus et que pour moi, l’énergie et la passion l’emportent sur la forme.

Je ne peux donc, que m’engager ici présent, auprès de toi, pour faire toujours de mon mieux autant concernant les sujets que je choisis que la manière de les aborder. Libre à toi de me jeter la pierre pour chaque erreur mais saches que: depuis toujours, je fais fi du regard des autres ce qui ne m’empêche pas d’écouter les remarques constructives.

Condiments japonais sur table

Ce que tu ne trouveras pas ici

Je souhaite faire de ce blog ce que je suis dans la vie: bienveillante et authentique, autant que je le peux. Voici donc ce que tu ne trouveras pas ici:

  • Des sujets inabordables par le commun des mortels
  • Des sujets qui ne sont pas applicables concrètement à la vie de tous les jours
  • Des sujets qui renforcent des croyances et des mythes
  • Du partage à sens unique

J’ai un avis, je compte bien le partager avec toi mais je ne chercherais pas à te faire adhérer à mes idées, uniquement à ouvrir tes chakras!

Umikan cours de cuisine japonaise

Projet “Nunchaku”: 30 articles pour t’initier à la cuisine japonaise

Peut être que comme moi tu découvres l’orthographe simpliste du mot “Nunchaku” et son origine japonaise (non avérée). Tu vois, on est déjà en train d’apprendre ensemble! Imagines ce qui nous attends!

L’expérience m’a montré que j’aime me challenger et qu’il est bon d’avoir une direction claire dans la vie pour avancer, j’ai donc décidé de me lancer dans un projet un peu ambitieux, un projet “coup de poing”:

l’écriture de 30 articles de blog sur la cuisine japonaise de ce jour jusqu’à la fin de l’année.

Pour ordre d’idée, cela revient donc à un article par semaine pendant 6 mois. Cela peut paraître peu mais il faut que tu saches que le blog n’est pas mon unique activité, à ce jour. J’anime également des ateliers de cuisine japonaise, une newsletter hebdomadaire et des vidéos en ligne sur Youtube.

Je préfère donc m’engager sur un projet faisable mais quand même challengeant. Car, rappelles toi que je débute dans ce domaine: la cuisine japonaise ET le blog. Je m’attends donc à ce que le chemin soit jonché d’obstacles en tout genre. Il n’est pas non plus exclu que je partage plus d’articles que prévu si le rythme me le permet.

L’objectif de mon challenge culinaire

Au delà d’assoir une habitude en terme de rédaction et de publication d’article de blog, l’objectif de ce challenge est surtout de pouvoir créer et fédérer une communauté autour de la cuisine japonaise. D’ailleurs, je suis trés active sur instagram, tu peux dés aujourd’hui me rejoindre ici: Umikan.zest

Si tu décides de me suivre aujourd’hui, pour quelques mois, quelques années ou toute la vie, saches que j’attends de toi d’être un membre actif.

Comme expliqué précédemment, je ne cherche pas à développer mes connaissances seule et dans mon coin. En échange de mon temps, de mon travail et de mes efforts, je te demande donc de me laisser tes remarques, tes conseils, tes questions dans les commentaires de mes articles. Cela ne prend que quelques secondes et a un impact direct et important sur la vie de ce blog. Et pour un échange plus direct, tu peux aussi me contacter à l’adresse suivante: umikanzest@gmail.com.

Voilà, il ne me reste plus qu’à me retrousser les manches et à m’y mettre. J’ai hâte de commencer cette aventure avec toi! Je te dis donc “à tout de suite”! Et ça commence par ici.

Envie de m’encourager? Laisse moi un commentaire juste en dessous, cela m’aidera à trouver la force!

Toi aussi, épices la vie de ton entourage en partageant cet article