Avant de te parler des recettes de donburi les plus populaires, je me demandais…

Est-ce que toi aussi, il t’arrive parfois de te faire une montagne d’une situation alors qu’en réalité, il n’y a rien de bien compliqué? J’imagine que oui? Je ne pense pas être la seule.

Quand je demande aux participants de mes ateliers de cuisine japonaise: “Que pensez-vous de la cuisine japonaise?”, les réponses sont souvent similaires. L’une d’elles revient régulièrement. Et pourtant, ce n’est pas vraiment ce que je ressens, moi, au quotidien. D’ailleurs, plus j’en apprends sur la cuisine japonaise et plus je m’éloigne de cette réponse. Alors, je me demande, si ce sera aussi ton avis quand tu liras la suite.

Allez je ne te fais pas mariner plus longtemps, après tout, tu n’es pas un tsukemono! Ah ah! (blague de cuisine japonaise, le tsukemono, ce sont des aliments marinés). Donc, très souvent, dans l’esprit des gens, la cuisine japonaise c’est: “gastronomique”, “compliquée”, “sophistiquée”.

Comme toute forme d’art ou de technique, il y a des experts qui ont repoussé leurs connaissances et leurs compétences pour atteindre des niveaux exceptionnels. Ce n’est pas un mystère et ça n’est pas réservé à la cuisine. Mais je tiens tout de même à rappeler que même les plus grands chefs ne mangent pas dans des 5 étoiles tous les soirs! Et puis, la grande majorité des gens, ne mangent pas de la cuisine gastronomique non plus! Oui le Japon et les japonais consommes aussi des recettes populaires!

Quand on se penche un peu sur la cuisine japonaise, on se rend compte qu’il y a une base d’ingrédients assez communs à la grande majorité des recettes. Pour te démontrer la simplicité extrême de cette cuisine, j’ai décidé de te parler d’un plat en particulier, qui résume bien mon propos. Un seul plat aux multiples facettes. Avec lui, tu en auras au moins un différent chaque jour de la semaine et sans jamais t’en lasser. Je parle bien entendu du Donburi. Et si tu ne sais pas ce que c’est, alors tu ne vas pas en revenir!

Bol de riz blanc pour Donburi

J’espère que cet article répondra à tes interrogations et si cela te plait, n’hésites pas à me laisser un commentaire à la fin!

Je m’appelle Don. Donburi, enchanté.

Le Donburi est un plat japonais très particulier car il est à la fois, très simple du point de vue de la réalisation et en même temps il rassemble tout un tas de recettes typiques et variées de la cuisine japonaise. C’est notamment ce qui fait de lui, une recette si populaire. Je t’explique!

C’est quoi le Donburi?

Le caractère japonais pour le Donburi est aussi simple que le plat, il s’agit de prononcé Don ou Donburi. Il peut se traduire, à la fois, par “bol”, “bol de riz”, ou “riz garni”. Et en même temps, ce plat se caractérise par un grand bol rempli de riz sur lequel on retrouve de la viande comme du boeuf ou du poulet, du poisson comme de l’anguille ou du saumon ou des légumes variés. C’est un plat riche, facile à réaliser et qui rempli bien l’estomac.

Comment se mange un donburi?

Le Donburi est un plat qui se mange chaud, à l’exception peut être des kaisendon dont je parlerais un peu plus loin dans l’article. Il est généralement servi avec une cuillère mais peut également se manger à l’aide des baguettes. En effet, la particularité du riz japonais est qu’il est assez collant comme je t’en parlais dans l’article sur le riz japonais.

Au restaurant, il n’est pas rare de le servir avec une soupe miso ou quelques tsukemono, des légumes marinés. Les types de donburi sont assez variés, tu en trouveras probablement un qui convient à tes envies du moment.

Les recettes de donburi à la viande

Les donburi les plus connus sont ceux à la viande comme le katsudon ou gyûdon. Je t’explique en détail l’histoire et les recettes de chacun.

Katsudon

Katsudon : Un classique réconfortant

Le terme katsudon est constitué de “katsu カツ” et “don 丼”. C’est l’alphabet katakana, qui sert à traduire phonétiquement les termes étrangers et qui est utilisé ici pour: Katsu. Tout simplement car l’origine du mot vient de l’anglais “Cutlet”, provenant lui même du mot français “côtelette”. Le katsudon est donc un donburi accompagné d’une côtelette. Mais une côtelette de quoi?

Au Japon, il existe un plat qu’on nomme Tonkatsu 豚カツ et qui est constitué de 豚 qui se lit “Ton” dans ce cas, et qui signifie “porc”. Quant à katsu, on vient de l’expliquer précédemment.

La côtelette dont il est question dans la recette du katsudon est donc un tonkatsu posé sur un bol de riz, ou un donburi au porc pané. Mais bien évidemment cela ne s’arrête pas là! Les japonais sont gourmands et il ajoute tout un tas de choses à leur donburi. En effet, le katsudon tu le trouveras servi avec un oeuf grossièrement battu et pas complétement cuit. Il est ajouté à la fin de la préparation, dans la poêle et seulement pendant quelques secondes.

La recette du Katsudon

Pour réaliser un katsudon, il faut d’abord préparer un tonkatsu. Pour cela, utiliser de l’échine ou de la côte de porc. La viande doit être piquée pour en retirer l’élasticité lorsqu’elle est encore crue.

Saler et poivrer la viande avant de la saupoudrer de farine, puis la tremper dans un oeuf battu et la recouvrir de panko, une chapelure japonaise de mie de pain. Une fois la viande recouverte de panure, la faire frire dans un bain d’huile à 160°C pendant 3 min de chaque côté.

Une fois cuite, la déposer sur un essuie-tout et la couper en morceaux. Dans une poêle, faire revenir des oignons avec une sauce kaeshi qui est un mélange de sauce soja, mirin, sucre et dashi, un bouillon claire.

Ajouter le tonkatsu en morceau et verser le reste de l’oeuf battu par dessus. Laisser cuire quelques secondes, avant de déposer le tout sur un bol de riz blanc. Et pour la décoration, ciseler de la cebette ou de la ciboulette fraiche.

La recette du succès

Le Japon est un pays empreint de traditions pour conjurer le mauvais sort ou au contraire apporter la chance. Même le katsudon est concerné puisque en période d’examen, les étudiants japonais ont l’habitude de consommer ce plat simple et délicieux. Et la raison à cela est étymologique. En effet, dans la langue japonaise, le verbe “gagner” ou “vaincre” se prononce “katsu” 勝つ, c’est donc un jeu de mot avec le terme “katsu” カツ de “katsudon” qui lui fait référence au mot “côtelette”. Quel meilleur moyen de mettre toutes les chances de son côté avant des examens déterminants que d’avaler un repas de gagnant!

Gyûdon

Gyûdon : un des donburi les plus populaire

Une autre recette de donburi à base de viande est très célèbre et il s’agit du gyûdon 牛丼, le donburi au boeuf. Encore une fois les japonais se sont montrés pragmatiques puisque “gyû” est littéralement le kanji, le caractère japonais, pour “la vache”.

A la différence du katsudon, pas d’étapes préparatoire ici. On parle d’un bol de riz, surmonté de lamelles de bœuf et d’oignons, simple et efficace.

Ce donburi est issu de la culture chinoise, probablement importé au Japon durant la période Meiji à la fin du 19e siècle. Tout comme la version au porc, le bœuf est coupé en lamelles, on l’agrémente d’oignons et c’est tout ce qui le rapproche de son cousin au porc. En effet, certains y ajoute des morceaux d’algues nori, d’autre du gingembre. Bref, chacun l’adapte à ses goûts.

La recette du Gyûdon

Dans une casserole, on réalise un bouillon d’eau, de sauce soja, de sucre, de mirin et de saké. On y dépose les lamelles de bœuf à froid et on lance la cuisson. Le bœuf va cuire dans le bouillon alors il ne faut pas hésiter à retirer l’écume ou le gras à la surface.

On ajoute de l’oignon et du gingembre frais et finement coupés. Après une vingtaine de minutes de cuisson, le bouillon aura réduit. On ajoute alors des morceaux d’oignons supplémentaires et plus épais afin d’en conserver le croquant.

Après quelques minutes, à l’aide d’une cuillère profonde, on dépose du bœuf et des oignons sur un bol de riz blanc. Avant de servir, on agrémente selon l’envie.

Butadon

Butadon, un mélange de recettes de donburi

Le butadon est un donburi à base de viande de porc, d’ou le terme “buta” qui signifie littéralement “cochon” et “don” pour le donburi, comme on l’a vu précédemment.

Mais tu vas me dire, quelle différence entre le katsudon et le butadon? Effectivement, les deux plats sont des donburis et tous deux utilisent de la viande de porc et voici ce qui les différencie.

Pour la réalisation du katsudon, on l’a dit, on utilise de l’échine ou de la côtelette de porc. Pour le butadon, c’est un peu plus large, on peut choisir un morceau dans la longe (qui inclue l’échine par ex). Bien que les morceaux nécessaires à la préparation de ces recettes viennent des parties identiques de l’animal, on les utilise sous des formes différentes. Dans le cas du butadon, on va griller des tranches de rôti alors que pour le katsudon on va paner le morceau de viande.

Là ou le katsudon est servi avec des oignons, de l’oeuf et une sauce traditionnelle au dashi, le bouillon claire, le butadon, tout comme le gyûdon se mangent avec une sauce à base de saké. Et ce n’est pas le seul point sur lequel ils se rejoignent puisqu’ils sont aussi souvent servis avec du gingembre. Le butadon est donc un savant mélange entre le gyûdon et le katsudon!

Oyakodon

Oyakodon : Une recette familiale

Si tu t’intéresses à la cuisine japonaise alors tu as probablement déjà entendu le terme Oyakodon, parfois prononcé Oyakodonburi. C’est évidemment un donburi puisqu’il s’agit du thème de cet article et c’est probablement l’un des plus connu avec le katsudon et le gyûdon, entre autre. De plus, la terminologie de l’oyakodon est tout aussi surprenante que la recette. En effet, le terme Oyakodon 親子丼 est constitué de “Oya” “ko” et “don”. Le terme “don” n’est plus à expliquer à ce niveau de l’article, c’est donc une abréviation de “donburi”, un bol de riz garni. Le terme “oya” 親 signifie “parent” et le terme “ko” 子 signifie “enfant”.

Alors malheureusement, et au risque de te décevoir, cette traduction ne fait pas référence à la cuisine familiale que l’on partage entre parent et enfant mais plutôt à ce qui constitue le plat. La recette de l’oyakodon est constituée de poulet d’oeuf et c’est à cela que fait référence son nom. En effet, dans ce plat, on mange les parents et les enfants. Je sais, je sais, dit comme cela, ça enlève beaucoup de charme au plat mais c’est ainsi que sont les japonais, pragmatiques! “Appelons un chat, un chat”!

La recette de l’Oyakodon

Pour la réalisation de la recette de l’oyakodon, on coupe des morceaux de poulet et un oignon en fines lamelles. Idéalement on peut utiliser des morceaux de poulet avec du gras, ce qui ajoute du goût au plat.

Dans une poêle, à froid, on mélange de la sauce soja, du mirin et du saké. On fait chauffer jusqu’à frémissement puis on ajoute le poulet. Après une minute, on verse le dashi, un bouillon claire dans la poêle et sur la viande. Après une minute, on ajoute les oignons et on laisse cuir pendant 2 à 3 min.

Dans un bol, on prépare des oeufs. On va tout d’abord verser une partie des blanc d’oeuf dans la poêle et couvrir. Puis on ajoutera le reste des oeufs par dessus qu’on aura préalablement mélangé grossièrement. On couvre à nouveau quelques secondes avant de servir. Ce plat est souvent accompagné de gingembre mariné, de la cebette ou du vert de poireau par exemple.

Les dérivés de l’oyakodon

Comme la particularité de l’Oyakodon c’est de rassembler, dans le même plat, les “parents” et les “enfants”, à savoir la viande de poulet et les oeufs, il existe une variation de ce plat.

Kaisendon

En effet, les japonais, adeptes de poissons et surtout du saumon, le consomment sous différentes formes. Ainsi, il n’est pas impossible de retrouver un oyakodon au poisson avec des tranches de saumon en sashimi et des ikura, des oeufs de saumon. On retrouve ainsi, les “parents” et les “enfants” dans le même plat.

Lors de mes recherches sur le donburi, j’ai découvert qu’il existait une version de l’oyakodon au poulet à base de udon, des nouilles japonaises très épaisses. Le plat est servi sous forme de soupe dense avec de l’oeuf et du poulet. Ce sont donc les nouilles qui remplace le riz. On appelle donc ce plat Oyako Udon. Avec une seule lettre de différence, on peut manger un tout autre plat!

Les recettes de donburi au poisson les plus populaires

Si tu préfères les saveurs de la mer, il existe aussi tout un tas de donburi à base de poisson qu’on peut appeler “kaisendon” ou “kaisen donburi”. En voici quelques exemples.

Unagidon, de l’anguille et du riz

L’anguille est un poisson populaire dans la cuisine japonaise. En japonais, “anguille” se dit “unagi” et il existe des techniques de cuisson remontant à la période muromachi, c’est à dire dès le 14e siècle. Il n’est donc pas surprenant de la retrouver dans un plat aussi typique et facile à faire que la recette du donburi. Unagidon est généralement servi avec une sauce teriyaki, elle aussi, d’une grande saveur et surtout d’une grande simplicité.

La recette du Unagidon

D’abord, il faut trouver de l’anguille. J’avoue ne pas avoir résolu ce soucis pour le moment alors il faudra te renseigner auprès de ton poissonnier. Au Japon, l’anguille est cuite selon un méthode qui s’appelle Kabayaki. C’est une anguille grillée.

Tu peux donc acheter l’anguille déjà grillée ou le faire toi-même à l’aide d’un barbecue ou d’un four en grill. Une fois prête, on prépare une sauce teriyaki, hyper simple à réaliser.

La sauce teriyaki se compose de 3 ingrédients: du saké, du mirin et de la sauce soja, le tout en quantité équivalente.
Dans une casserole, commence par faire chauffer le mirin et le saké pour en évaporer l’alcool.

A cette étape, tu peux aussi ajouter du sucre, ce qui rendra la sauce plus caramélisée. Ensuite, tu ajoutes la sauce soja et tu laisses réduire progressivement. Dans un four, tu passes au grill l’anguille, tu badigeonnes de sauce teriyaki régulièrement. Enfin tu déposes l’anguille au teriyaki sur un bol de riz. Comme d’habitude, tu peux agrémenter ton plat avec de la cebette, du wasabi ou bien des morceaux d’algues nori. Et c’est prêt!

Unagidon

Chirashi et donburi de poisson cru

On différencie difficilement les chirashi et les kaisendon puisqu’ils sont tous deux fait de poissons.

Le Chirashi est un bol de riz vinaigré comme le riz à sushi et garni de tranches de poisson cru et de crudités. On le déguste avec de la sauce soja et du wasabi par exemple.

Les kaisendon sont des bols de riz blanc, pas toujours vinaigrés, cela dépend de la région. Servi dans un bol à donburi, assez profond et qu’on garnit de poisson cuit ou de poisson cru. Il y a des kaisendon avec un seul type de poisson, parfois c’est un mélange de variétés.

Dans cette version, le poisson peut être mariné dans un savoureux mélange de sauce de soja et de wasabi. Oui, je te l’accorde, c’est quand même très proche!

Dans la catégorie des kaisendon on retrouve le tekkadon et le sakedon, entre autre.

Le tekkadon 鉄火丼 est un donburi garni d’un seul type de poisson, le thon. Les tranches de poisson sont déposées sur le dessus du riz et coupées en sashimi. Du coup, si ce sont des tranches de saumon, on appelle cela, un sakedon 丼.

Dans le terme “tekka” on retrouve les caractères japonais de “fer” 鉄 et “feu” 火. On peut supposer que cela fait référence à la couleur du thon rouge et pas à la cuisson, étant donné que le poisson est servi cru.

Tekkadon

Recettes de donburi Personnalisés et végétariens

Pas vraiment personnalisé ou végétarien, j’ai choisi de mettre le Tempura donburi dans cette partie de l’article.

En effet, il est fréquent de retrouver les tempura aux crevettes à la carte de restaurant occidentaux. Néanmoins, le tempura est bien plus varié et bien plus consommé en légumes qu’en crevette finalement.

Ca ne fait donc pas du tempura donburi, un kaisendon, c’est à dire un donburi au poisson puisque la star c’est plutôt la pâte à tempura que la crevette! C’est une option idéale pour les végétariens si on en retire les crevettes notamment. Malheureusement pour les végans et intolérants au gluten, la recette s’y prête beaucoup moins.

Tempura Donburi : Un mariage de recettes populaires

Pour parler du tempura donburi, il faut expliquer ce qu’est le Tempura. Bien qu’il se soit popularisé en Europe ces dernières années, je pense qu’il est préférable que je remette le tempura au milieux du village.

Le tempura est un plat japonais de fritures, inspiré de la cuisine portugaise. La pate de ces beignets est fine au point qu’on discerne aisément l’aliment qu’elle recouvre. Ces fritures sont assez répandues dans les restaurants japonais en France.

Le tempura donburi, aussi appelé Tendon est donc un bol de riz garni de tempura de légumes ou de crevette. Et il se trouve que j’en ai concommé lors de mon premier voyage au Japon alors j’ai mis la photo de l’époque. La qualité n’est pas terrible mais on voit bien que le plat est savoureux et copieux. Il m’a été servi avec un bol de soupe miso.

Tendon

La recette du Tendon

Dans une casserole, fais infuser des copeaux de bonite séchés, qu’on appelle Katsuobushi dans un mélange de sauce soja et de saké pendant quelques minutes. Ensuite, on prépare les ingrédients à frire: des rondelles d’aubergines, de patate douce, de l’okra, des poivrons, des racines de lotus, des crevettes… au choix. Les morceaux ne doivent être ni trop fins, ni trop épais. Pour une rondelle d’aubergine par exemple, pas plus d’1 centimètre de largeur.

Pour la pâte à tempura, il s’agit d’un mélange de farine, de fécule, d’oeufs et … d’eau pétillante glacée, oui oui!. Tu peux aussi acheter une préparation toute faite.

Recouvre les ingrédients à frire de farine, puis trempe les dans la pâte à tempura avant de les déposer dans un bain d’huile à 170°C. Utilise une huile de friture ou un mélange d’huile végétale et d’huile de sésame. La cuisson est rapide et la pâte doit rester claire. Dépose les tempura sur le bol de riz. Verse un peu de sauce sur le tout avant de servir.

La recette de mon Donburi végétarien

Comme tu l’as compris à travers tout cet article, je pourrais continuer à énumérer longuement les différentes sortes de donburi. Et peut être que je le ferais, dans un autre article!

J’ai tenté de te rassembler les donburi les plus connu et que tu pourrais goûter au Japon ou reproduire dans ta cuisine. Néanmoins, le donburi est de ces plats qu’on agrémente selon ses goûts, ses envies et les saisons aussi. On retrouve donc facilement des “pasonaru don” c’est à dire des “donburi personnel”. Du coup, et comme on est sur un blog de cuisine, je te partage mon propre donburi spécial végétarien.

Donburi végétarien

La recette du donburi végétarien d’Umikan

Dans cette recette je vais utiliser du tofu mais cela fonctionne aussi avec du tempeh.

J’éponge le tofu pour en retirer l’humidité. Je le coupe en tranche et je le marine à un mélange de sauce soja, de mirin et de la purée de gingembre. Je laisse reposer environ 15 min.

Dans une poêle, je verse un filet d’huile de sésame et je dépose les tranches pour les faire griller de chaque côté. J’ajoute des champignons shiitaké, des oignons et un peu de poireau. Je verse du dashi et du sucre et je laisse revenir quelques minutes.

Personnellement j’ai ajouté un oeuf battu grossièrement à la fin mais c’est une étape optionnel. Et voilà, c’est prêt.

Quantité de sauce pour donburi

Désormais tu sais ce qu’est le Donburi, de quoi il se compose et les différentes variétés que tu peux réaliser chez toi ou que tu retrouveras dans les restaurants au Japon. Je t’ai même partagé des pistes de recettes que tu peux adapter à tes goûts et tes envies ou complètement recréer.

Finalement, ce qu’il faut retenir de tout cet article c’est que le donburi, ce n’est pas forcément un plat en soi mais plutôt un contenant ou une présentation. En effet, ce qui caractérise le donburi, c’est la base de riz blanc, servi dans un grand bol. Si on met de côté la grande variété d’accompagnement en terme de viandes ou de poisson, la plupart des sauces qui agrémentent les plats sont souvent un mélange des mêmes ingrédients.

Pour moi, le donburi c’est un must have. Impossible de ne pas l’avoir dans son répertoire de recette parce que c’est facile à réaliser et surtout ça appelle à la créativité. Une fois qu’on sait ce qu’on doit respecter, on peut jouer dans sa cuisine avec les saveurs et les ingrédients. On peut même se challenger en suivant les produits de saison ou en déstructurant le plat. Rien que d’en parler, je m’imagine déjà en train de renverser le bol à donburi pour obtenir une pyramide blanche sur une garniture de sauce et de viande!

Alors bien sur que dans la cuisine japonaise, on s’attache aux codes et aux traditions et c’est pour cela que je t’écris cet article. Je souhaite que tu puisses comprendre le monde merveilleux du donburi, ce qui le compose et la grande variété qu’il existe. Mais pour moi, la cuisine c’est plus que de suivre une recette, c’est aussi, à un moment, s’approprier celle-ci pour y déposer sa touche personnelle. Et le donburi est le parfait exemple qui montre que les japonais aussi ont ce lâcher prise en cuisine, surtout quand on voit la diversité des donburi qu’on retrouve en ligne.

Je n’ai pas eu l’occasion de parler de tous les donburi que j’ai trouvé alors, je te laisse deux recettes ici pour compléter la liste:

Un donburi au crabe, le kanitama don:

Japanese Crab Omelette (Kanitama)

Un donburi au poulet, le soboro don de Thai, qui m’inspire beaucoup en cuisine!

SOBORO DON – DONBURI – Le Riz Jaune

Maintenant, il ne reste plus qu’à passer en cuisine et à dévorer un donburi parce que, je sais pas toi, mais moi, ça m’a donné faim!

N’hésite pas à me poser tes questions directement en commentaire ou à partager cet article avec un ami.

Soboro don
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