Lors des ateliers de cuisine japonaise que j’anime, j’entend souvent des personnes dire qu’elles aimeraient apprendre à cuisiner japonais et connaître les bases à savoir pour grand débutant. C’est la raison qui m’a poussé à rédiger ce premier article et il en faudra probablement beaucoup d’autres pour véritablement parcourir ce sujet.

Au risque d’aller à l’encontre des guides complets que tu trouves en ligne et qui te partagent du concret pas toujours si concret, j’ai, pour ma part, et au regard de mon expérience, choisi de commencer par ce qui peut paraître moins évident et qui est pourtant essentiel! Tu ne trouveras donc pas dans cet article de liste de recettes ou d’ingrédients et marque à utiliser. On est là pour comprendre l’essence de la cuisine japonaise, ce qui la caractérise et comment l’aborder dans ton quotidien.

Quand tu entends « cuisiner japonais », tu penses peut être au sushi ou au râmens. Je ne t’en veux pas, après tout ce sont parmi les plats les plus appréciés au Japon, comme en Europe. Et en même temps c’est délicieux.

Cependant, si on s’intéresse un peu à la cuisine du Japon, on sait que ce ne sont pas les plats japonais les plus simples à réaliser, en particulier quand on débute.

Dans cet article, je te propose de te donner les bases à savoir pour comprendre et découvrir la cuisine japonaise même en tant que grand débutant. L’objectif est de t’aider à mettre en place les bonnes pratiques pour ainsi te lancer dans la découverte des aliments les plus couramment utilisés et intégrer le goût du Japon dans ton assiette.

Parce que la cuisine japonaise n’est pas aussi complexe qu’on le croit. Il existe, comme dans toute cuisine, des trucs et astuces à connaître et des spécialités différentes du poisson cru et des nouilles que nous propose tous les restaurants du coin et que, soyons honnêtes, nous ne sommes pas des Itamae (chef sushi).

Et si malgré tout, je n’ai pas pu répondre à tes questions, alors sens toi libre de me laisser un commentaire tout en bas à la fin de l’article.

J’espère que cet article répondra à tes interrogations et si cela te plait, n’hésites pas à me laisser un commentaire à la fin!

Comprendre la cuisine du Japon

Pour parler de cuisine japonaise, et notamment si tu es grand débutant, il est nécessaire de faire un état des lieux du pays et de comprendre ce que les japonais mangent, pourquoi ils le mangent et comment ils le mangent.

Dans les grandes lignes, voici ce qu’il faut avoir à l’esprit :

• Le Japon est un archipel composé de 4 grandes iles: Hokkaidô, Honshû, Shikoku et Kyûshû.
• Le pays s’étends sur l’axe Nord-sud de la latitude de Québec à Cuba, cela implique que le climat est varié de part et d’autres du pays et donc la culture et la gastronomie également.
• Le Japon est un pays montagneux dont la ressource principale est l’eau, ce qui est idéal pour la culture du riz et du soja.
• Bordé de mers, il n’est pas surprenant de voir le pays du soleil levant comme un des plus gros consommateurs de la pêche au monde. Néanmoins, depuis la deuxième moitié du 20^e siècle, et sous l’influence d’autres pays, ils ont notamment intégré la viande de poulet, de porc et de bœuf à leur régime alimentaire.
• Les japonais ont fait évolué leur alimentation en raison de leur situation géographique. Souvent sujet aux risques de tremblements de terre, aux tsunami et aux typhons, ils ont développé des techniques de conservation des aliments comme la fermentation, le saumurage ou les produits déshydraté.

Les particularités de la cuisine japonaise

Qu’est-ce qui caractérise la cuisine japonaise ? Qu’est-ce qui la différencie de la cuisine européenne ou française ? Que faut-il savoir sur l’essence de la cuisine du Japon avant de se lancer.

Je suis d’avis que pour bien apprendre à cuisiner japonais quand on est un grand débutant, il faut d’abord comprendre la cuisine et la culture du Japon. Il y a, selon moi, 4 points importants qui définissent la base de la cuisine japonaise.

La saisonnalité et la fraîcheur

Cuisiner des ingrédients frais et de saison est tout particulièrement important pour cuisiner japonais.

Bien que l’on puisse penser que ce soit le cas pour toutes les cuisines, ça l’est particulièrement pour les nippons. En effet, sous ses aspects complexes, cuisiner japonais revient, en réalité, à sublimer les matières premières avec simplicité et en faisant ressortir les saveurs naturelles des produits.

Les japonais sont donc soucieux d’utiliser des légumes et fruits de saison, voir de la production locale de leur région.

Les tables sont garnies de plats et bols colorés remplis de portions de légumes ou de viandes en petites quantité mais en grande diversité, le tout dans un cadre tout de même minimaliste.

La nourriture comme cadeau

Quand la ménagère japonaise prépare le panier repas équilibré de son mari, qu’il emporte avant de partir travailler, on peut dire que c’est un cadeau. On appelle cela le Bentô.

Au Japon, pour les grandes occasions ou pour se connecter aux autres, on offre aussi de la nourriture comme des paniers de fruits régionaux ou exotiques, cela dépend de la relation et du budget.

Les aliments traduisent alors les sentiments et les encouragements et sont vecteurs de partage et de convivialité. Certains ingrédients, comme le riz japonais par exemple, sont même au cœur de nombreux rituels religieux.

Des plats riches de sens et d’histoire

Le Japon préserve la richesse de ses traditions grâce à la transmission du savoir-faire de métier artisanaux ou de techniques ancestrales de préparation culinaire. Cet héritage japonais est transféré aux nouvelles générations et ce, malgré l’influence des cultures étrangères et la mondialisation.

Le pays est resté ancré à de nombreux rites et festivités associés à des plats spécifiques comme la cérémonie de thé, et qui exerce une fascination à travers le monde.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la cuisine japonaise notamment concernant l’umami, mais ces 4 points constituent déjà un bon démarrage dans la découverte de la cuisine nipponne. Maintenant que j’ai fait le tour de ces fondements, abordons les bases à savoir pour cuisiner japonais en toute autonomie quand on est grand débutant.

Pourquoi apprendre à cuisiner japonais

Même si je suis à peu prés sure qu’à ce stade de l’article, tu n’as probablement pas besoin d’arguments, je t’invite tout de même à te questionner sur les raisons qui t’amènent à vouloir apprendre la cuisine japonaise.

Nombreuses sont les personnes qui souhaitent cuisiner japonais et connaître les bases à savoir en tant que grand débutant mais qui ne sont pas prêtes à démarrer les choses proprement. Avant d’aller plus loin, assure toi d’avoir compris l’essence de la cuisine japonaise, tes zones de fragilité et ainsi tu éviteras les frustrations aux premières difficultés. C’est un peu un travail préparatoire qui te fera économiser ta motivation sur le long terme.

Cuisiner japonais, le langage des nippons

On l’a vu précédemment, la cuisine japonaise ça n’est pas qu’une affaire d’alimentation pour le peuple nippon. C’est une cuisine qui sert à transmettre des émotions, des codes sociaux et du respect. Les plats et recettes ont une histoire jusque dans leur nom comme l’oyakodon, un donburi populaire, qui signifie « parent et enfant » parce qu’on mange à la fois la viande de poulet et l’œuf dans le même plat.

Apprendre la cuisine japonaise c’est donc aussi découvrir un pan de la culture et de la langue nippone.

Cuisiner japonais et diversifier son alimentation

Et puis le Japon c’est le bout du monde, du moins depuis ma Bretagne. Et la configuration géographique et historique du pays, a amené les japonais à manger et cuisiner des produits et des condiments bien différents des tiens. Il faudrait tout une vie pour en faire le tour mais ne vieillissons pas bêtes et offrons à notre palais le plaisir de nouvelles saveurs et textures !

Cuisiner japonais pour une alimentation saine

La cuisine japonaise est particulièrement réputée dans le monde comme étant une alimentation saine. Alors, je t’arrête tout de suite ! Là-bas aussi, il y a des pizza et des burgers mais il est vrai que les fondements de leur cuisine sont plutôt sains avec comme base des plats: le « ichiju sansai », traduit par « Une soupe et 3 plats ».

Cela concerne la composition d’un repas japonais qui devrait être constitué d’une soupe (la soupe miso), 3 portions de légumes marinés, de salade ou de viande et d’un bol de riz, qu’on omet ici car c’est une évidence.

On retrouve l’équilibre nutritionnel macrobiotique recherché par les japonais dans ce plateau. Un peu de tout, riche et varié, en petites quantités pour ne pas trop manger.

Les cuissons sont douces comme avec la vapeur ou rapides avec des sautés, idéal en diététique. On profite des bienfaits particulièrement sain des aliments frais et des légumes marinés au vinaigre.

Cuisiner japonais, mes conseils pratiques

Je vais commencer avec ce qui me parait évident. La cuisine ça se passe … en cuisine. Et honnêtement c’est tellement plus fun par là bas! Il y a évidemment une phase de recherche en amont mais tôt ou tard, il faudra passer à la pratique. Voici comment développer les bases à savoir pour cuisiner japonais en tant que grand débutant.

Cuisiner japonais, ça prend du temps.

Oui bien sûr et heureusement ! Les vacances, tu aimerais que ça dure le plus longtemps possible, non ? Alors, pourquoi souhaiter que cela aille vite ? Après, je comprends, on peut avoir envie d’apprendre à cuisiner japonais sans forcément avoir 3 jours pour s’y consacrer.

Mes meilleurs conseils pour gagner du temps :

• Planifier un moment dédié à la cuisine dans sa semaine, comme on le ferait pour un club de danse ou une sortie entre amis.
• Avoir lu la recette OU avoir regardé au moins une vidéo tuto de la réalisation de ce plat en ligne (même dans une autre langue) avant le jour ou on a prévu de cuisiner.
• Faire preuve d’organisation en ayant fait les courses et anticiper les temps de repos de certaines recettes.

Choisir les bonnes recettes de plats japonais

Je pratique et j’enseigne la cuisine japonaise depuis plusieurs années et pourtant certaines recettes ou techniques m’échappent encore et cela pour plusieurs raisons. Soit je ne les ai pas suffisamment pratiqué et avec le bon matériel, soit elles ne sont pas alignées avec ma cuisine du quotidien.

En effet, avant de se lancer dans la cuisine japonaise, on part de quelque part. On a déjà une alimentation qu’on a appris au fil des âges et des expériences. Et que te dit-elle ? Qu’aimes tu ? Quelles épices, condiments ou sauces prends tu plaisir à cuisiner et à manger?

Il existe probablement des recettes similaires à ce que tu connais déjà dans la cuisine du Japon alors ne cherches pas cuisiner l’exacte opposé. Gardes les recettes inhabituelles ou exotiques pour des moments spécifiques et concentres toi sur ce qui t’es familier.

Mes meilleurs conseils pour choisir une recette :

• Chercher une recette que tu connais en « version japonaise » ou remplacer un produit d’une recette que tu connais déjà par un produit japonais.
• Sonder tes placards pour analyser ses goûts culinaires, comparer ses placards avec ceux d’un ami pour constater les différences de goûts.
• Commencer petit avec des recettes de collations et accompagnements, aussi appelé « Otsumami ».

Être ton premier client

Ne te challenge pas à vouloir préparer tout un repas japonais pour une bande de copains comme si tu étais dans un restaurant de luxe ou d’exception. Non seulement, tu vas passer ta journée aux fourneaux, ça risque de te coûter cher et en plus, la moitié n’aimeront pas ce que tu as préparé.

Je ne dis pas qu’il n’est pas possible de cuisiner de nombreux plats japonais pour une soirée mais si tu n’es pas un expert culinaire, cela sera fastidieux. Ca laissera un arrière-goût amer et risquera de te décourager sur le long terme.

La cuisine japonaise ne fait pas exception à la règle, elle est truffée de recettes faciles et rapides à préparer dans lesquelles on retrouve les saveurs typiques du Japon.

Et si tu te demandes si tes invités seront vraiment épatés par ce que tu leur aura préparé, n’hésites pas à leur partager des anecdotes sur la cuisine japonaise autour de plats simples mais réussis !

Mes meilleurs conseils pour cuisiner japonais :

• Cuisine pour toi avant de cuisiner pour les autres.
• Teste les recettes, les unes après les autres et pas tout un plateau repas.
• Choisis des recettes avec peu d’ingrédients pour commencer la cuisine japonaise.

Il y a aussi, les bons vieux livres avec la mention « débutant » qui sont censés t’aider à t’y retrouver. Alors, tous ne se valent pas, mais il faut bien un point de départ. Ils ont généralement un glossaire complet sur les condiments et les ustensiles de la cuisine nippone.

Enfin, il reste les ateliers de cuisine, le meilleur moyen d’apprendre parce qu’on peut poser ses questions en direct et surtout on ne reste pas enfermé dans la théorie.

D’une manière générale, c’est toujours rassurant et bon à savoir qu’on est pas seul à apprendre à cuisiner japonais même quand on est grand débutant.

Mes meilleurs conseils pour s’informer sur la cuisine japonaise :

• Choisir un blog, un youtubeur ou un auteur de livre et suivre ses recommandations en cuisine pendant un temps avant de se lancer, regarder plusieurs vidéos ou livres de sa part.
• Penser à l’aspect technique de la recette et ce qu’elle nécessite comme matériel, ne pas se laisser influencer par les jolies mises en scène.
• Assister à un cours de cuisine en présentiel ou en visio. Et reproduire la recette une fois à la maison.

La passion de la cuisine japonaise

Autant te le dire tout de suite, il y aura de cuisants échecs. Quand on apprend une nouvelle compétence, c’est normal et presque une bonne nouvelle. Ça veut dire qu’on a essayé et saches que beaucoup s’arrêtent à la théorie.

Alors je sais que j’ai insisté sur l’aspect esthétique de la cuisine japonaise, mais avant de réussir quelque chose de beau, c’est bien de réussir quelque chose de bon !

J’ai beau cuisiné tous les jours, il m’arrive encore de rater des plats japonais, même ceux que je connais déjà. Parfois par manque de vigilance ou par excès de confiance. C’est un bon rappel que la cuisine, japonaise ou non, nécessite toute ton attention. C’est un art qui appelle à l’instant présent, une sorte de méditation à mon sens. Et en plus ça éveille les sens et la créativité!

Pour ne pas rester sur un échec, le merveilleux monde d’internet a mis à ta disposition, tout un tas d’experts qui n’attendent qu’une chose, que tu les contacte. Alors la prochaine fois, fonces et demandes des conseils aux plus expérimentés.

Mes meilleurs conseils pour déstabiliser l’échec :

• Rejoindre des communautés autour de la cuisine japonaise par le biais de blog, de salon de discussion en ligne ou de page facebook.
• M’envoyer un email, tu trouveras mon formulaire de contact pas très loin, j’adore partager et je ne mords pas !

Voyager à deux pas de chez soi

Pour réaliser tes plus beaux chefs d’œuvres en cuisine, il te faudra t’équiper. Moi je suis d’avis de ne pas faire de dépenses inconsidérées tant qu’on peut se débrouiller avec le minimum.

Avant d’être sûr que la cuisine japonaise soit une passion pour toi, concentre toi sur les ingrédients et il sera toujours temps de t’équiper plus tard. D’autant que les produits exportés du Japon engagent des frais particulièrement élevés.

Pour cuisiner japonais, ce que tu as dans ta cuisine te suffit largement : casserole, poêle, couteaux et économe sont largement assez.

En revanche, il doit te manquer quelques condiments pour te lancer dans la réalisation d’une recette. Pour cela, rendez-vous dans une épicerie spécialisée proche de chez toi.

Pas besoin qu’elle soit purement japonaise, de nombreux produits se trouvent assez facilement en épicerie asiatique en provenance du Japon ou de Chine. Je te conseille les lieux qui ne ressemblent pas à des supermarchés car ils sont généralement limités en terme de références.

Je sais que cela peut faire peur mais généralement, une étiquette en français ou en anglais a été collé au dos du produit pour t’aider à t’y retrouver.

Si l’épicerie spécialisée est trop éloignée, il reste les magasins en ligne ou on trouve généralement tout ce qu’il faut ou presque.

Mes meilleurs conseils pour choisir les ingrédients :

• En terme de condiments, le minimum à avoir dans les placards sont :
  • La sauce soja (dark ou light, c’est une affaire de goût),
  • l’huile de sésame,
  • le mirin (l’alcool de riz presque sans alcool et un peu sucré),
  • le saké (cuisine)
  • le miso (blanc pour commencer).
• Pour les articles les plus accessibles, je passe mes commandes auprès de : Satsuki, nishikidori et Umami.

Cuisiner japonais: trop difficile?

La cuisine est un moment de détente, inutile de stresser ou de culpabiliser car on est pas dans une émission de cuisine. On ne passe pas de débutant à expert en deux recettes et on ne réussit pas toujours les plats qu’on cuisine, et alors ? C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Des japonais qui ne savent pas cuisiner leur propre cuisine, il y en a aussi.

L’important pour ne pas abandonner et garder les bonnes pratiques en tête, c’est surtout d’alimenter son esprit et sa créativité régulièrement. Je tente à chaque fois de me rapprocher du goût du Japon mais sans oublier mes goûts personnels en terme de cuisine. De la même manière que tu as ta propre recette de pâte carbonara ou de gâteau au yaourt. Les japonais aussi, adaptent les recettes à leur palais et préférences.

Et puis, il ne faut pas oublier que le Japon est à des milliers de kilomètres et qu’on ne vit pas dans le même environnement. On a donc pas accès aux mêmes produits en dehors de ceux qui sont exportés.

C’est pourquoi, prendre le temps de se familiariser avec la culture et la cuisine japonaise est essentiel pour bien adapter les recettes à ses ressources.

Tu as désormais toutes les bases à savoir pour apprendre à cuisiner japonais par toi-même même en tant que grand débutant.

La cuisine du Japon s’est construite tout au long de l’histoire et au travers de rituels et croyances. Son environnement géographique et ses relations aux mondes ont influencé les méthodes et techniques culinaires donnant naissance à une cuisine saine et qui peut paraître complexe.

Pourtant le raisonnement qui caractérise la cuisine nippone est assez simple : manger frais et local, soigner l’esthétique des plats, rassembler autour de recettes et donner du sens à son alimentation. Nous avons toutes les raisons de nous tourner d’avantage vers cette cuisine si particulière. Elle nous enseigne sa langue et son histoire au travers de spécialités culinaires, elle peut être un point d’entrée à la culture aux plus amateurs, elle assainie une alimentation souvent trop grasse ou trop lourde et elle stimule nos papilles à de nouvelles saveurs.

Si tu souhaites apprendre à cuisiner japonais, je te conseille de prendre le temps de pratiquer cette activité comme n’importe quelle autre, en allouant des moments précis et suffisant pour vivre une expérience positive.

Ne te précipites pas sur les recettes les plus connues, comme les sushi ou les râmens, qui sont souvent les plus difficiles à reproduire de part la complexité des techniques ou des ingrédients à utiliser.

Apprendre à bien réussir son riz japonais est déjà une étape en soi et j’y ai même consacré un article. Faire une excellente soupe miso est déjà une petite victoire en soi. N’oublie pas que la cuisine japonaise cherche, en premier lieu, à sublimer les matières premières.

Place toi des objectifs atteignables et prends le temps de te challenger avec des plats plus sophistiqués occasionnellement.

Investis dans tes connaissances en consommant du contenu en ligne, des livres ou en profitant de l’expérience d’une personne.

Intègre une communauté pour t’aider à surmonter les difficultés et demander des conseils.

Dépasse ta peur et pars à l’aventure dans l’épicerie du coin pour découvrir les trésors qu’elle renferme.

La cuisine japonaise, comme toute passion, nécessite de l’investissement financier en terme de matériel ou de produits spécialisés. Aussi, je te recommande d’être patient-e et de te laisser le temps et la réflexion avant d’envisager d’investir.

Je n’ai fais qu’effleurer le thème de « la cuisine japonaise pour débutant », si tu souhaites en apprendre plus pour te lancer dans la découverte ou le perfectionnement de cette cuisine, n’hésites pas à me le dire en commentaire.