Est-ce que je me sens vivante ? Spoiler alerte : Oui, plus que jamais .

Mais qu’entend-t-on par « se sentir vivante » ? Selon moi, cela peut avoir de multiples significations selon les personnes. Déjà, je ne me rappelle pas ne pas m’être « sentie vivante » un jour. C’est sur qu’il y a eu des jours plus joyeux que d’autres mais de là à dire que je ne me sentais pas « vivante », ce serait exagéré. Je pense que je n’avais juste pas conscience que je pouvais attendre plus de ma vie.

Pourtant, aujourd’hui j’affirme avec confiance que oui, je me sens vivante, plus que jamais. Alors, qu’est-ce qui a changé ? Moi, mon état d’esprit, ma vision des choses et de moi-même. Je vais vous expliquer comment j’ai choisi de sortir du sentier que j’ai suivi pendant plusieurs décennies, comment j’ai redéfini les aléas de ma vie et comment je suis devenue une super-héroïne vivant des aventures incroyables. En somme, j’ai pris la décision de vivre une vie qui me fait me sentir véritablement vivante !

C’est dans le cadre de l’évènement interblogueurs organisé par Laura, créatrice du blog Madame Shiitake, que je vous propose cet article. Laura nous challenge sur le thème suivant : « Partagez ce qui vous fait vous sentir vivant.e ». C’est dans ce contexte que j’ai décidé de partager avec vous ce qui me permet de vivre pleinement au quotidien.

Se sentir vivante dès l’enfance

Et vous, que vouliez-vous être enfant? « Maitresse » ou « Astronaute » ?

La société nous demande très tôt de définir notre chemin, notre voie, notre utilité. Dès l’enfance, on nous demande ce que l’on voudrait faire « plus tard » alors que nous n’avons aucune connaissance du monde. Chercherais-t-on à stimuler notre instinct ou à questionner le destin ?

Si on remet les choses en perspective et que l’on prend du recul sur cette question, je pense qu’on se méprend sur la réponse. Au-delà d’un métier, je suis sincèrement convaincue que nous avons avant tout besoin de nous sentir utiles dans la vie. En effet, observez comme il nous est difficile de demander de l’aide et la joie que nous procure le fait de tendre la main à quelqu’un. C’est ce qui me confirme que nous avons un besoin viscéral de servir un dessein et d’avoir un but dans la vie, quel qu’il soit.

Malheureusement, cette question anodine devient un vrai calvaire avec l’âge. On doute des décisions à prendre quant à son orientation, comme si elles allaient figer notre avenir. C’est encore pire quand la pression de savoir ce que l’on va faire de sa vie se mêle à l’angoisse des années qui passent trop vite ! Au fond, pourquoi les décisions prises dans les 20 premières années de notre vie, quand nous ne savons rien du monde, devraient-elles déterminer les 20 dernières, probablement les plus concrètes de notre existence ?

Devenir pompier

Se sentir vivant à travers le héros de son histoire

Pour définir un but dans sa vie, je vous invite à faire un pas de côté. Au passage, je dis « un » but car je pense qu’on peut en avoir plusieurs, en même temps ou successivement. Ils peuvent être liés ou complètement différents.

Donc, pour choisir un but dans sa vie, le plus facile est de ne pas être directement impliqué. Je m’explique : c’est plus facile de dicter le chemin à quelqu’un d’autre qu’à soi-même. Alors, si vous étiez auteur et que vous deviez raconter l’histoire d’un héros, que raconteriez-vous ? Quelle serait l’évolution de votre personnage ? Quelles seraient les quêtes et les obstacles qu’il rencontrerait ou auxquels il ferait face ? Qui seraient les personnages secondaires qui l’entoureraient ? Quels seraient les faits marquants de sa vie qui mériteraient un ou plusieurs chapitres ?

Dézoomez et admirez l’histoire de votre héros. Sans doute partage-t-il des traits de votre personnalité ou d’un idéal que vous poursuivez. Mais surtout quelle est la quête profonde de votre héros ? Quel état émotionnel cherche-t-il à atteindre ? Quel est l’aboutissement personnel entre son point de départ et d’arrivée ?

Si vous souhaitez plus d’information sur comment trouver ce qui vous fait vibrer, parcourez l’article de Madame Shiitake qui en parle. Vous bénéficierez d’un tour d’horizon global pour trouver votre mission de vie.

Vivre des aventures pour se sentir vivant

Je ne vais pas vous faire l’affront de vous recommander de « vivre votre vie plutôt que de la rêver » (citation trop souvent vue sur votre fil d’actualité Facebook ou Instagram il y a quelques années déjà). Pourtant, si je file ma métaphore précédente, les héros de roman vivent des « péripéties » tout au long de leur vie.

D’accord, mais vous devez probablement vous dire :

« Euh… quel genre d’aventures je vis moi ? Parce que, à part changer ma machine à café cassée, je ne vis pas des trucs de dingue. »

Eh bien, figurez-vous que les aventures ont le sens qu’on leur donne. Pas besoin de sauter d’un avion en parachute ou de nager avec des requins pour vivre des aventures. Toute histoire est passionnante si elle est vécue pleinement !

Ce qu’on aime dans les histoires, c’est de voir le chemin parcouru entre deux points diamétralement opposés. C’est pourquoi je vous invite à choisir d’explorer des pistes que vous n’auriez pas envisagées ou qui vous font peur. C’est souvent l’indicateur d’une aventure qui démarre…

Sauter en parachute pour se sentir vivante

Le scénario de sa vie pour se sentir vivante

Reprenons ensemble le schéma classique d’une bonne histoire. D’abord, il y a une situation initiale avec un personnage « imparfait » qui a besoin de s’élever. Puis, un élément perturbateur survient et marque le début d’une aventure. S’ensuivent alors des péripéties pour surmonter cet élément perturbateur jusqu’à la « résolution » du problème. (Là encore, la « résolution » a bien des définitions.) Et puis on recommence : nouvelle situation initiale qui sera perturbée par un nouvel événement, etc.

Où vous situez-vous actuellement dans ce schéma ? Oui, parce qu’en fait, c’est un peu ça, la vie. On évolue et on surmonte tout un tas de péripéties relatives à notre histoire.

Pour ma part, j’aime utiliser le terme d’« arc narratif » pour définir le chapitrage de ma vie. En effet, ce sont plutôt les « projets » que j’ai vécus qui ont rythmé les rebondissements sur mon chemin : un nouvel emploi, un déménagement, une reconversion… Il n’y a pas de modèle commun.

Chaque histoire est vivante

Pas de panique si à 30 ans on se dit : « ma vie n’a aucun sens » ! En fait, accepter le scénario dont on fait partie quand on en prend conscience, c’est déjà une péripétie en soi. On est forcément le fruit d’influences, de l’éducation que l’on a reçue ou de la société dans laquelle on évolue. Au fond, ce n’est pas tellement la valeur des projets que l’on a menés jusqu’ici qui impacte notre histoire, mais plutôt notre propre expérience de ces événements.

Après tout, vous êtes le seul personnage principal de votre histoire, c’est donc vous qui fixez les règles. Si le dernier repas de famille est le point de départ d’un nouveau chapitre, ainsi soit-il ! D’ailleurs, prendre le temps de clôturer ou d’entamer chaque arc narratif de votre vie est crucial. Les victoires et les échecs ne sont tels que par rapport à des normes sociétales. Alors, soyez bienveillant avec votre héros intérieur.

Vivre des aventures pour se sentir vivante

Se sentir vivante et voler le premier rôle

À ce stade de l’article, vous devez vous demander où je veux en venir. J’y viens, j’y viens ! Toute cette métaphore est ce qui m’a amenée à me sentir plus vivante aujourd’hui que je ne l’ai jamais été. J’ai passé plus de la moitié de ma vie actuelle à suivre un plan balisé sans me poser de questions. En effet, je pensais être figurante d’une histoire qui n’était pas la mienne. Je n’avais qu’un rôle secondaire dans un récit chevaleresque et je n’avais pas les épaules pour être le personnage principal. Ça ressemble à l’introduction d’un héros de roman, vous ne trouvez pas ?

Finalement, avec le temps, j’ai compris que l’évolution de mon « personnage » était de devenir le premier rôle de mon histoire. Je ne me suis mise aucune limite à ce que je pouvais accomplir personnellement et professionnellement. Je regarde avec bienveillance le chemin parcouru jusqu’ici et avec enthousiasme celui qui m’attend. Car c’est dans mes mains que se trouve la plume qui guidera mon avenir.

Commencer à se sentir vivante

Ancienne cancre à l’école, j’ai toujours adoré mettre les mains dans le cambouis et je me suis grandement retrouvée dans l’article « Prenez soin de votre santé en faisant les choses vous-même ». J’ai été une grande adepte d’activités créatives qui m’apportaient de l’apaisement et du lâcher-prise. Malgré ma passion, je n’envisageais pas d’en faire un métier car il me semblait que seuls les « vrais artistes » pouvaient vivre de leur création. Mais qu’en pensait mon héroïne ?

Après m’être émancipée du schéma sociétal dont je faisais partie et des barrières que je m’étais moi-même forgées, je me suis posée une question : quelle serait la vie que mon héroïne intérieure voudrait vivre ? Quelle excitation d’avoir le choix de vivre sa vie et même d’en changer selon ses envies !

Me voilà aujourd’hui, curieuse de tout et studieuse, avec pour seule limite mon intérêt du moment. Il y a quelques années, j’ai décidé de renouer avec les valeurs qui me faisaient vibrer à l’adolescence et au début de ma carrière : le Japon, la cuisine et le contact avec les gens. En effet, je les avais longtemps laissées de côté car je les apparentais à des périodes puériles de ma vie. Mais au fond, c’étaient des moments dénués d’influences et donc probablement plus authentiques que les raisonnements que je peux avoir aujourd’hui. J’ai donc quitté mon métier de bureau pour une activité manuelle et en contact avec les gens. Je n’en suis qu’au début de mon histoire et déjà je perçois les aventures qui m’attendent. Pourtant, je ne suis pas à l’abri de nouveaux tournants dans le récit et c’est cela qui me fait me sentir plus que vivante.

    Faire de la peinture pour se sentir vivante

    Tout comme le héros d’un roman, je poursuis une quête et j’ignore de quoi demain sera fait. Les événements qui se présenteront sur mon chemin seront parfois positifs et parfois négatifs, mais une chose est sûre : en tant qu’héroïne, je suis maître de mon histoire et de la direction qu’elle prend. Rien ne m’empêche de bifurquer vers de nouveaux horizons, et cet état d’esprit définit le ton de mon récit. Donc, quelle que soit l’originalité des aventures que je vis, elles sont passionnantes car ce sont les miennes et qu’elles me permettent d’évoluer de tome en tome. Et puis, on avance avec confiance dans la vie quand on sait que, quoiqu’il arrive, l’issue sera un « happy ending ». Et vous, quel héros êtes-vous ?

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