Un nouvel arc dans l’aventure Umikan s’ouvre en ce début d’année. Après quelques semaines d’absence, c’est une joie pour moi de partager avec toi une réflexion sur l’année écoulée. La vie ne cesse de me surprendre, et la cuisine continue de m’enseigner bien des leçons. J’espère que cet article te permettra de mieux me connaître, de plonger un peu plus dans mon aventure et d’en apprendre davantage sur ce projet que je chéris et nourris depuis bientôt trois ans.
Pour en découvrir plus sur le projet, tu peux visiter la page A propos du site.
Mon coup de cœur 2024
En 2024, j’ai vécu quelque chose qui m’a profondément marquée. Ce n’était ni brutal ni fulgurant, mais plutôt progressif et insidieux. Cela a pris son temps pour s’installer, mais après douze mois bien remplis, je peux te l’affirmer : ma passion n’a fait que grandir ! Laisse-moi t’expliquer.
« La liseuse » passionnée
Je ne me suis jamais considérée comme une grande « liseuse ». Tu vois, je pars de loin en matière de lecture. Pourtant, j’avais bien démarré dans la vie : un esprit créatif, un goût pour l’art, et même un bac littéraire. Pendant cette période, j’ai lu les quinze livres obligatoires du programme. Mais soyons honnêtes : ces lectures n’ont pas laissé de trace indélébile dans ma mémoire. Et puis, le mot clé ici, c’est « obligatoire ».
Une passion pas (encore) dévorante
Dans ma vie professionnelle, j’ai fini par relier la lecture à des sujets qui me passionnaient. C’était plus facile. Passionnée par le Japon ? Littérature japonaise. Intéressée par le management et la gestion ? Livres de business et biographies. En quête de développement personnel ? Psychologie et croissance personnelle.
Malgré tout, la passion ne suffisait pas. Même si je terminais un ou deux livres par an, je n’arrivais pas à cultiver un véritable goût pour la lecture. Le soir, je préférais souvent une série Netflix à un livre, quel qu’il soit. Pourtant, une petite voix intérieure me soufflait que je passais à côté de quelque chose d’exceptionnel.
En janvier 2024, sur l’insistance d’une amie (merci, ma belle !), j’ai emprunté un livre à la bibliothèque. Douze mois plus tard, je termine mon 25ᵉ livre de l’année. Et pour 2025, je prévois d’en lire tout autant. Une révolution, non ?
La structure: la leçon de l’écriture
Cette année, j’ai dévoré un tas de livres. Des romans que j’ai choisis variés, pour nourrir mon paysage littéraire et découvrir ce que j’aimais – ou pas. Bien sûr, certains thèmes me touchent plus que d’autres. Outre les voyages intérieurs qu’ils m’ont permis de vivre, j’ai adoré repérer les éléments qui me captivaient. Peu importe le genre ou l’œuvre, j’ai remarqué que les mécanismes narratifs étaient souvent similaires. Chaque auteur les adapte à son style.
À mes yeux, ce qui rend une œuvre mémorable, ce sont des personnages complexes, des partis pris affirmés et un rythme narratif maîtrisé. Une bonne histoire est une machine bien huilée, cohérente et subtilement élaborée.
Gros coup de coeur pour cette saga.
Apprendre à cuisiner par soi même
Cette réflexion sur l’écriture m’a menée à une autre de mes passions : la cuisine. Contrairement à la lecture, je n’ai jamais eu besoin de chercher la motivation pour cuisiner. Depuis dix ans, je navigue entre recettes exotiques, plats véganes, rééquilibrages alimentaires et programmes variés. Je m’inspire de méthodes glanées au fil de mes envies – et sans doute des algorithmes des réseaux sociaux.
En cuisine, j’ose beaucoup. Mes échecs culinaires ne me démoralisent pas, car je sais qu’ils résultent souvent d’un manque de préparation. Et puis, quoi qu’il arrive, tout finit dans mon assiette !
La structure et la passion de la cuisine
Pourtant, j’ai la sensation de ne pas avoir exploré la cuisine en profondeur. Je la vois comme une succession de scènes isolées, un puzzle dont l’image globale m’échappe encore. Ce que je fais raconte quelque chose de mes préférences et de ma créativité, mais il me manque une structure.
Un peu comme un roman n’est pas qu’un assemblage de personnages, d’intrigues et de lieux, la cuisine ne se limite pas à une liste de recettes. C’est pourquoi j’ai décidé de reprendre des études. Ce projet me permettra de valider un diplôme, certes, mais surtout d’acquérir des bases solides et de structurer ma pratique. Je veux tirer le fil de la pelote et, avec les bonnes aiguilles, tricoter des méthodes pour partager ma passion dans les meilleures conditions.
Ne t’inquiète pas, le blog ne s’arrête pas là ! Après ces semaines d’absence, je reviens avec des articles plus simples et plus intuitifs. Je commence par un top 5 des idées les plus communes quand on parle de gastronomie japonaise. Au fil des articles, je décrypterai les termes spécifiques pour les rendre accessibles à tous.
Bref, l’aventure continue, et j’espère bien te surprendre encore. Parce que, finalement, la vie, c’est ça : des péripéties inattendues.
Une faute ou un information manquante? N’hésites pas à m’écrire pour que je puisse rectifier cela. On est humain!
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